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Compte-rendu du Seocamp’us Lille 2014 (Partie 3)

J’aurais tant souhaité clore ce compte-rendu du SEOCamp’us Lille 2014 sur une ultime troisième partie comme dans la plus pure tradition des films à grand spectacle. Mais devant la somme de choses qu’il me restait à vous raconter (en particulier sur les 3 dernières conférences de la journée), je me vois contraint de transformer ma trilogie en tétralogie. Place donc à cette troisième partie dans laquelle il sera question de maillage interne, brand content et performance de projet !

7 – Optimiser le maillage interne comme un pro

Guillaume Madoux et Gregory Florin de chez Radins.com et CuisineAZ ont enchainé avec un rappel de l’importance de soigner son maillage interne.
Souvent sous-exploitée, cette optimisation de base permet pourtant de ranker sans prendre de risque, tout en offrant l’occasion de travailler sa saisonnalité pour un rapport temps de travail/ résultats particulièrement intéressant (une fois les choses mises en place).

Pastèque sur le gâteau, le maillage interne a un effet positif sur l’ensemble du site (pages vues par visite, taux de rebond, etc.), si on s’est donné la peine de bien le travailler, cela va s’en dire.

Bon, c’est bien beau de prêcher des convaincus (enfin, je l’espère pour vous) mais comment faire pour vraiment réussir son maillage interne, au juste ?

On commence comme il se doit par un audit complet du site avec l’analyse des contenus existants, de l’univers sémantique, de la répartition du nombre de mots clés par position, par page, etc.
Les logs nous fourniront également de précieuses informations sur les pages inactives, sur les pages les plus populaires et/ou les plus crawlées.

Puis, on passe enfin à l’action en ne mettant en place qu’un seul gros chantier à la fois, tout en prenant le pouls du site régulièrement pour savoir comment se porte le malade : crawl, logs, audience… du classique mais de l’indispensable. Attention néanmoins à la saisonnalité qui peut totalement fausser certains indicateurs.

On est ensuite passé à un cas pratique avec cuisineAZ : ajout d’un onglet « Noël » dans la barre de navigation, création d’un bloc de liens : on établit la liste des expressions qu’on veut booster, la liste des pages connues par Google, la page « objectif », on développe un robot pour mettre tout ça en place sans se prendre la tête, on lance le monitoring, on prend un café et on allume un bon cigare.

Par ailleurs, nos intervenants nous ont rappelé que les meilleurs liens internes sont avant tout contextuels, qu’il faut profiter du pagerank thématique, mettre en place une rotation des ancres qui pointent une même page pour éviter la suroptimisation, et surtout proposer des liens vraiment utiles pour l’internaute. Vous reprendrez bien un peu de filet mignon avec votre Carrot Cake ?

8 – Brand content, picture et video marketing !

Si la fatigue et la digestion commençaient à avoir raison de ma concentration, le moins que l’on puisse dire, c’est que la conférence de Mounira Hamdi, qui nous confessait ne pas savoir tenir en place (oh, on avait rien remarqué, vraiment !), m’a bien remis la pèche.

On s’est éloigné un peu du SEO pour s’en aller naviguer dans les eaux troubles des médias sociaux et, en particulier, l’utilisation de l’image et de la vidéo par les marques.

En matière de réseaux sociaux, il s’agit pour les marques de « trouver un territoire d’expression », pour reprendre les propos de Mounira. Pour ce faire, les images et les vidéos sont particulièrement bienvenues pour mettre en avant un produit ou un service, favoriser le partage du contenu ou développer la réputation et la popularité de la marque sur la toile.

Après un passage en revue des réseaux sociaux livrés avec l’option « image » (Facebook, Google+) et ceux qui en font leur argument principal (Instagram, Pinterest, Snapchat), nous avons pu profiter de quelques exemples de marques qui ont su tirer partie des réseaux pour développer leur univers visuel en se servant principalement de l’humour décalé, à savoir So Shape et Pago France.

Mounira a conclu sa conférence en évoquant la grande tendance des web-series. Et de nous gratifier d’un petit extrait de « Comme ils disent… », réalisé par la Banque Postale.

9 – La performance d’un projet SEO

9ème conférence, on approchait de 16h, et Nicolas Gallet est venu nous parler performances et projet SEO, l’air de rien. Voici quelques points clés à retenir de son intervention :

  • Concernant le positionnement du site, il faut toujours prendre en compte le fait que de nombreux paramètres peuvent venir parasiter les données : la géolocalisation, la langue, le terminal utilisé (mobile, ordinateur), l’historique de recherche, la personnalisation, la manière dont la requête est rédigée par l’internaute ou encore l’affichage instantané. Bref, il y a de quoi se planter sévèrement si on n’y prend pas garde.
  • Certains éléments comme une grande image peuvent attirer l’oeil et dévier le clic de la sacro-sainte première place.
  • Les KPI des uns ne sont pas ceux des autres. Ceux-ci dépendent de vos objectifs, de vos cibles, etc. Des éléments à définir dès le début du projet.
  • La réussite à moyen et long terme d’un projet SEO est indexée sur la qualité de l’offre (entre autres)
  • Et si on parlait de ressources au lieu de parler contenu ?
  • Ce sont les performances qui dictent le projet. Un projet, c’est donc, dans l’ordre : recherche -> potentiel -> visibilité -> trafic. Il faut donc s’assurer qu’on est capable de se positionner sur les mots clés que l’on vise avant de mettre en place toute action.
  • En conclusion, il faut essayer de s‘extirper des KPI classiques et parfois peu fiables (positions et trafic, en particulier).